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Non au maire gifleur

Publié le 15 mars 2012

On n’est pas du tout d’accord, avec la façon dont sont
décidées les lois dans le type d’organisation sociale
qu’on nous impose. Nous revendiquons une autre façon de
prendre les décisions qui concernent tout le monde, par des
formes de démocratie directe. On sait très bien que l’appareil
judiciaire ne fait qu’exécuter sur le terrain, ces lois en vigueur,
promulguées par une minorité. On n’est pas du tout d’accord,
non plus, avec les fonctionnements municipaux tels qu’ils
sont actuellement en place. Nous avons une toute autre idée
de l’organisation pratique de la vie commune. De plus des
maires se permettent de bafouer les lois à l’élaboration desquelles
ils ont collaborées, comme s’ils étaient au-dessus de
tous les autres humains. Et pire de poursuivre d’autres personnes
en usant de moyens illicites, de leur autorité et de l’argent
public.

Un maire dans le Nord, qui a infligé une gifle à un adolescent
de 16 ans (ce qui est, sur le plan pénal, un délit prévu et
réprimé sous la dénomination de « fait de violence par une
personne détentrice de l’autorité ») ose se plaindre à grands
coups de médias, (qui le soutiennent, pour la plupart) contre
la condamnation, modeste au demeurant, qu’il vient de subir
(1 000 euros d’amende et 250 euros de dommages et intérêts).
Ce maire fait publiquement appel à l’Association des maires de
France pour être soutenu par ses congénères, arguant que
cette décision de justice est une incitation à la délinquance des
jeunes. Et cette association répond présent à ses côtés par la
voix de l’un de ses représentants ! Ce qui est une constitutif
d’une incitation à la délinquance des maires. Il s’agit clairement
là, de leurs parts, d’un appel à l’immunité pénale des maires,
pour qu’ils aient « le droit » de bafouer tranquillement les lois
tout en usant du privilège de poursuivre les autres. Dans le cas
présent, l’adolescent avait franchi un grillage pour récupérer
un ballon sur un terrain municipal. Quel crime abominable !
Des échanges de mots vifs, à un moment ou à un autre, et la
gifle en ont résultés. Notons que l’adolescent a de plus été
réprimé par la justice sous la forme d’une amende pour ces
faits, ce qui a été largement passé sous silence dans les médias.
Il est totalement intolérable que des maires bafouent les
lois sans être inquiétés ni poursuivis, alors que, nous autres,
sommes fermement poursuivis si l’on vient à contrevenir à la
moindre de leurs lois. De plus, il s’avère que certains élus
municipaux considèrent les équipements collectifs, payés par
tout le monde*1, comme la propriété privée du conseil municipal
ou la leur. Et leur fonction municipale comme un tremplin
pour leur activité professionnelle privée.

Certains maires ne se gênent pas pour réserver les équipements
municipaux à une certaine catégorie de la population et
l’interdire, d’une façon ou d’une autre (par la barrière de l’argent
par exemple, entrée payante ou location), à d’autres catégories
de cette même population, abusant de leurs fonctions
et de leur pouvoir.

Ça suffit ! Ne baissons pas les bras sur nos communes,
mêlons-nous de ce qui s’y passe et de ce qui s’y décide en notre
nom et à notre place !

Des compagnons des Landes

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