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L’Accord National Interprofessionnel : une attaque frontale

Publié le 7 avril 2013

  Sommaire  

  PARTIE II

« Renforcer l’information des salariés sur les perspectives et les choix stratégiques de l’entreprise pour renforcer la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences »

Présentée par les syndicats comme la plus grosse ou la seule avancée, c’est selon, cette partie comporte 6 articles. Voici la destruction de quelques mythes qui ont la vie dure. Mais avant tout, rappelons que la représentativité syndicale n’est en aucun cas une avancée sociale pour les travailleurs-euses. Ces articles renforcent le droit des syndicats : la signature d’un seul suffit entériner les licenciements. Quand il n’y a pas de syndicats, un salarié, pour représenter les travailleurs-euses, doit avoir accord... d’un syndicat. Il lui suffit de s’affilier à un syndicat représentatif dans la branche, et créer une section syndicale fantôme. Bref, c’est une avancée... syndicale. Mais en aucun cas une avancée pour nous, travailleurs-euses. Rappelons-nous l’automne 2010 et la lutte des retraites. Ces articles entérinent définitivement la collaboration de classe : c’est à dire que les syndicats institutionnels et les patrons, main dans la main, la bouche en coeur, s’uniront dans une union sacrée contre les travailleurs-euses. En fait, ça change pas, ça empire. Bref, ce passage de la loi est finalement plus facile à combattre : si on s’organise sans les syndicats subventionnés, nous aurons toutes les décisions entre nos mains...  [3]

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