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Un Autre Futur mai 2013

Publié le 8 mai 2013

  VEOLIA : LE LICENCIEMENT DE LA HONTE

Il y a des licenciements particulièrement honteux. Pour ceux qui les décident. C’est le cas de celui que vient de subir Marc, 41 ans, salarié de Véolia depuis plus de 20 ans. Son crime ? Avoir refusé de couper l’eau à des familles qui n’arrivaient plus à payer leur facture. Comme l’air, l’eau est indispensable à la vie. Tout le monde doit avoir le droit d’en boire, de se laver, de faire la vaisselle ou son linge. Couper l’eau à quelqu’un, c’est l’exclure violemment de la société. Comme l’explique Marc : « Je suis arrivé chez des gens qui n’avaient rien chez eux, avec des enfants. Ils me demandaient de leur laisser le temps de se retourner ». Marc a eu le courage de résister à son employeur et de ne pas leur couper l’eau. D’où son licenciement.

Le marché de l’eau est devenu un des marchés les plus juteux. Des fortunes sont accumulées par quelques profiteurs qui nous facturent l’eau hors de prix. Ce scandale doit cesser : partout l’eau doit redevenir un bien public.
Ajoutons qu’à défaut de donner de l’eau, Véolia ne manque pas d’air. L’entreprise multimillionnaire affiche sans complexe sur son site (veolia.fr) une rubrique « Citoyenneté ». Elle y affirme, textuellement, que ces « domaines d’intervention sont l’urgence humanitaire ». Belle conception de l’humanitaire que celle qui consiste à couper l’eau aux plus démunis !
Soutenons Marc et tous ceux qui refusent de se plier aux diktats du patronat.

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