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Un Autre Futur mai 2013

Publié le 8 mai 2013

  AMNISTIE SOCIALE : C’EST UN MINIMUM

Quand des emplois sont détruits par centaines de milliers et que vous êtes licenciés, quand les loyers n’arrêtent pas d’augmenter et que vous êtes expulsé, quand vous êtes agressé en permanence par les profiteurs du système, vous êtes bien obligé de réagir, de vous défendre. Et là, vous êtes vite condamné ! Des centaines de personnes qui n’ont fait que se défendre contre ces agressions (licenciés, grévistes, faucheurs volontaires, squatters…) ou défendre leurs droits humains fondamentaux (refus du prélèvement ADN) ont subi les foudres de la justice : lourdes amendes et peines de prison se sont multipliées ces dernières années.

A l’inverse, tout le monde peut constater que les patrons mentent, volent et pillent et qu’il ne leur arrive rien du tout ou pas grand-chose. Ne parlons même pas des détenteurs d’un compte en Suisse : eux, contrairement aux ouvriers, ne sont pas prêts de dormir un soir en prison… Pourtant, c’est de fortunes qu’il s’agit !

Aujourd’hui, nous apprenons que le gouvernement, s’inscrivant dans la logique du non-regretté Sarkozy, veut refuser la timide loi d’amnistie sociale que le Sénat (qui n’est quand même pas une assemblée de révolutionnaires, ça se saurait) a proposé. Ce refus est un véritable scandale. Une amnistie sociale, maintenant, c’est un minimum !

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