LA CHASSE AU ROM EST OUVERTE !
Publié le 30 septembre 2013
- Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate « fémino-socialiste » (!!!!) à la Mairie de Paris : « Mais qui harcèle qui ? Franchement ? Est-ce que les Parisiens ont vraiment le sentiment que les Roms sont harcelés, ou est-ce qu’ils ont le sentiment qu’ils sont harcelés, eux ». « Pas de compassion pour les gens qui fraudent, mais des reconduites aux frontières ».
- Régis Cauche, maire de Croix : « Si un drame se produit, beaucoup de monde soutiendra l’auteur de ce drame, et moi avec, en tant que citoyen respectueux de la propriété privée... Comme à Nice. ».
- Bernard Debré, député UMP de Paris : « De nombreux Roms sont venus prendre possession de la ville de Paris. D’ailleurs, ils sont présents en nombre dans d’autres villes. Ils sont là, harcelant les Parisiens ou les touristes, volant, pillant, quémandant »
- Gilles Bourdouleix, député-maire UDI de Cholet : « Hitler n’en a peut-être pas tué assez », délaration honteuse qui dépasse même les éructations de la famille Le Pen, qui n’en est, elle, qu’à « la guerre civile »... Sans parler de notre Manuel.
Tous ces propos, au-delà de l’insupportable nausée qu’ils provoquent chez tout être humain digne de ce nom, doivent être dénoncés pour ce qu’ils sont : ils sont potentiellement, fortement même, porteurs de meurtres. 10 000 adultes Roms et autant d’enfants vivent en France, certains depuis fort longtemps. Le problème majeur, ce sont les conditions de vie qui leur sont faites. Leur misère est telle qu’un enfant Rom de France à cinq fois plus de risque de mourir que n’importe quel autre enfant ; un bébé, neuf fois plus.
Parqués dans des camps insalubres, alors qu’il y a tant de logements vides, ces populations, qui ne sont pas des nomades, sont déplacées de force. « Déplacées », ça veut dire que leurs abris de fortune sont – avec leurs maigres effets personnels (savon, cahiers d’écolier, vêtements…) - broyés sous leurs yeux par des bulldozers sous la garde de policiers armés jusqu’aux dents et de leurs chiens. Depuis que la gauche est au pouvoir, plus de 5 000 enfants ont subi ce traitement infâme. Alors qu’il est évident que ces déplacements non seulement ne résolvent rien, mais au contraire aggravent les situations. Les solutions réelles sont faciles à trouver. Mais, pas plus pour les Roms que pour les SDF, les familles en grande précarité et les pauvres de toutes catégories le pouvoir politique n’a l’intention d’apporter quelque solution que ce soit. La répression, la montée de la haine… c’est la réponse qu’il préfère car, c’est bien connu, le racisme détourne l’attention des vrais problèmes.
Tant qu’on excite les gens contre les Roms, on leur fait oublier leur propre licenciement, le laminage incessant de leur retraite, la dégradation monstrueuse de la planète, l’avenir de leurs enfants, et surtout, on leur fait oublier qui est responsable de tout cela…
Et comme les municipales arrivent, c’est une aubaine pour tous ces politicards minables qui pensent « s’en sortir avec ça » alors qu’ils ne font que servir la soupe au FN, même lorsqu’ils se drapent, pour atténuer l’infamie de leurs propos, dans les « valeurs de notre pays ». Lesquelles « valeurs » sont passées à la poubelle depuis bien longtemps. Quant aux « voleurs de notre pays », ce n’est pas chez les Roms qu’il faut les chercher mais plutôt chez les criminels de l’économie comme ces 1600 délinquants fiscaux qui viennent (de crainte de se faire attraper) de demander un arrangement discret de leur dossier au ministère du Budget . Ceux-là bénéficient toujours du silence complice des politicards et même de leur « compassion », pas vrai, Nathalie Kosciusko Machin ?
X.F