La CNT-AIT dans les conflits du travail et sociaux du travail et sociaux d’octobre-décembre Espagne
Publié le 27 avril
En plus de nombreuses activités d’agitation, culturelles et anti-carcérales, de la participation à la semaine internationale contre le non-paiement des salaires, ainsi que des activités de soutien aux victimes des inondations catastrophiques dans la région de Valence, les camarades de la CNT-AIENT (la section de l’Association internationale en Espagne) ont continué à mener des conflits du travail et à participer à des protestations sociales plus larges au cours de ces derniers mois.
Ainsi, en octobre, à Albacete, les organisations CNT-AIT de cette ville et de Villarobledo ont pris une part active à une manifestation contre le démantèlement et la privatisation de la santé publique. Le 10 novembre, des camarades ont participé à une grande manifestation pour le droit au logement (https://cntaitalbacete.es/2024/11/accion-social-cronica-anarcosindicalista-de-la-manifestacion-en-defensa-de-la-vivienda-en-albacete/).
À Grenade, un conflit impliquant l’établissement Frankfurt Bocanegra a été résolu avec succès. Procès, pour avoir critiqué publiquement les actions de la direction et pour harcèlement sexuel. Le procès contre les camarades, menacés d’une amende de 30 000 euros et d’une peine de prison, a échoué.
À Cadix, le 9 novembre, des camarades de la CNT-AIT de Cadix et Chiclana, sous le slogan " S’ils nous expulsent de nos quartiers, nous paralyserons la ville ", ont participé à une manifestation pour le droit au logement et contre la gentrification, organisée par la plateforme " Cadix résiste " (https://www.cntait.org/participacion-de-cnt-ait-cadiz-y-chiclana-en-la-manifestacion-salvemos-lo-publico/).
À Madrid, le 13 octobre, la CNT-AIT a participé à une manifestation du Syndicat des Locataires de Madrid. Des milliers de manifestants ont marché de la gare d’Atoca jusqu’à la Plaza Callao pour protester contre la spéculation immobilière. Au cours de la marche, les anarcho-syndicalistes ont distribué une décision dans laquelle ils expliquaient que la lutte pour réduire les loyers n’était pas suffisante : il fallait liquider le capitalisme et la propriété privée.
Le 19 décembre, les anarcho-syndicalistes de la capitale ont organisé leur premier piquet de grève devant le bureau de Greenpeace. Le conflit du travail avec cette organisation " non gouvernementale " mais assez exploiteuse a commencé après le licenciement de deux employés qui critiquaient les conditions de travail de la direction " environnementale " (https://ensemad.cntait.org/cnt-ait-se-concentra-ante-greenpeace-para-denunciar-su-politica-de-represion-sindical/).
Dans la région de la Sierra de Madrid, le premier piquet de grève a été organisé le 23 novembre contre un supermarché ALDI à Guadarrama. La CNT-AIT a organisé une section syndicale dans cette chaîne de vente au détail et a présenté à la direction une série de revendications visant à lutter contre le travail précaire et à améliorer les conditions de travail. L’événement s’est bien déroulé, malgré les tentatives d’interférences des forces répressives de l’État. De nombreux passants et résidents ont exprimé leur sympathie aux manifestants. La campagne de pression va se poursuivre (https://www.cntait.org/primer-piquete-frente-a-los-supermercados-aldi-sierra-de-madrid/).
À Vigo, fin décembre, des anarcho-syndicalistes sont entrés en conflit de travail avec l’hôtel Zenit. Un piquet de grève a été organisé contre le non-paiement de 1000 euros à la salariée Sandra.
Source :https://aitrus.info/node/66286