Accueil > Réflexions > Auto-organisation > Les assemblées populaires en débat

Les assemblées populaires en débat

Publié le 17 juillet 2011

Les Assemblées populaires, qui ont connu la Révolution
de la Bastille, sont passées par la Russie et les Soviets,
puis ont traversé l’Espagne et ont conquis le coeur des
anarchistes.Voilà qu’aujourd’hui, à nouveau, nous, peuple
de la terre, nous les
remettons au goût du
jour.

Ici ou ailleurs dans la
rue, c’est par dizaines, par
centaines, par milliers ou
part dizaines de milliers,
que nous échangeons,
construisons, partageons,
tout comme l’on fait les
générations précédentes
lors des grands bouleversements
de ce monde.

Notre patrie est ce monde, et notre famille c’est l’humanité.
Une famille qui se réveille car jusqu’alors à moitié
endormie, à moitié hypnotisée par ce monde matérialiste,
ne prenant de décision tout au plus que celle d’aller voter
de temps en temps (pour les non-abstentionnistes), qui en
a maintenant plus qu’assez des magouilles politiciennes et
qui veut reprendre sont destin en mains.

En Tunisie, Lybie, Espagne, Portugal, Grèce, Syrie,
Islande…, la politique n’appartient plus à quelques élites
qui décident de tout pour elles et par elles, mais elle commence
à appartenir au peuple, par le peuple et pour le peuple.
En laissant les décisions aux autres, aux bonnes paroles,
aux bien-pensants, aux belles cravates et aux grands
discours, nous perdions nos droits fondamentaux, nous perdions surtout
notre humanité. Nous n’avions plus l’habitude de prendre des décisions utiles
à tous, alors que nous aurions dû y être préparés : nous avons tous tant de choses à dire, et tant de choses à faire ensemble.

C’est durant ces assemblées que nous découvrons, que
nous pratiquons au quotidien la vraie démocratie, la diplomatie,
l’entraide, la solidarité, et bien d’autre choses encore
qui se mettent en place et qui ont comme un parfum de
liberté. Une liberté qui se construit petit à petit et pour
laquelle le débat est plus que jamais nécessaire. Voici
quelques contribution libres à ce débat.