[Réunion publique] : « L’anarchie, c’est l’ordre sans le pouvoir. »
Publié le 17 novembre 2013
« . L’anarchie, c’est l’ordre sans le pouvoir. »
écrivait Pierre-Joseph Proudhon...
- Parce que le désordre, c’est la spoliation de la
majorité par une extrême minorité, et c’est, derrière
les apparences de l’abondance, l’actuelle
organisation de la pénurie ;
Parce que le désordre, c’est l’exclusion des pauvres
et des étrangers, c’est une justice qui emprisonne
les miséreux et laisse impunis les crimes des
puissants ; - Parce que le désordre, c’est une société dans
laquelle notre sort est décidé par des gouvernants
dont les projets nous sont en vérité hostiles ; - Parce que le désordre, c’est l’incompétence
criminelle des “experts” de l’industrie, c’est une
société dans laquelle notre vie et notre mort sont
entre les mains de gens dont on sait qu’ils sont
nécessairement aveugles ; - Parce que le désordre, ce sont les calculs
électoraux tout aussi criminels des partis politiques,
de droite comme de gauche, entretenant racisme et
xénophobie pour conserver le pouvoir ; - Parce que le désordre, c’est le libéralisme de
l’individu égoïste.
Et c’est le triomphe de cette philosophie libérale,
s’exprimant sur les plans économique, politique et
social, qui fait disparaître les règles et les valeurs
positives.
Nous voulons une autre société. :
Une société dans laquelle le travail de chacun a un
sens, dans laquelle nous pouvons décider nous-mêmes,
avec tous les autres, de ce que nous avons
à faire et comment le faire ;
Une société dans laquelle chacun peut participer
directement à toutes les décisions sociales qui le
concernent, ou qui peuvent affecter le cours général
du monde où il vit ;
Une société dans laquelle chacun peut rencontrer
autrui comme un être pareil à soi et absolument
différent : ni comme appartenant à un autre échelon
de la hiérarchie des revenus et des pouvoirs, ni
comme un numéro ;
Une société dans laquelle chacun veut la liberté
d’autrui, car notre liberté commence là où
commence celle des autres ;
Une société d’hommes sans dieu, sans maîtres, et
sans patrie.
L’anarchosyndicalisme travaille à la réalisation de cette société, par le
développement des luttes autonomes. Cela commence par la participation à une
communauté de révolutionnaires qui, dès maintenant, tentent de dépasser l’état
des choses. Rien n’est possible en dehors de cet effort, même s’il est difficile.
Mais nous préférons la difficulté d’une tentative qui fait sens, plutôt que nos
existences dérisoires de soi-disant citoyens en régime capitaliste.
La CNT-AIT de Toulouse vous convie à une réunion
publique afin de débattre de ce sujet le jeudi 1 9 décembre
à la salle du Cratère (95 grande rue saint michel ) à partir
de 20h00.