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Il resterait plus de 1 million de logements vides si tout le monde était logé !

Publié le 10 décembre 2012

En France, selon l’INSEE, sur 33 700 000 logements, 7 % sont
vacants, soit plus de 2 millions de logements vides. Toujours
en France, il y a quelques 133 000 SDF, 85 000 habitants en loge-
ments de fortune et 400 000 personnes hébergées chez des tiers
dans des conditions très difficiles. Si toutes ces personnes étaient
logées, il resterait encore un million de logements vides.

Que l’on soit étudiant, ouvrier, chômeur ou retraité, trouver un toit est
essentiel pour tous. Pas facile par les
temps qui courent. Il faut se débrouiller
seul. Si on a la chance de gagner trois
fois le montant du loyer ou d’avoir un
garant encore plus riche (ou moins pauvre) que soi, de la patience et du temps,
remplir tous les dossiers administratifs
pour le droit au logement... on peut
trouver...

Dans le cas contraire c’est la galère.
Pour ceux qui sont en situation de précarité, le standard 115 étant débordé
par les demandes, c’est la rue, une tente
de camping ou une cabane dans les
bois.

C’est inadmissible ! D’autant que
des logements, ce n’est pas ce qui
manque !! Ces propriétaires sans cœur
et sans états d’âme laissent leurs appartements et leurs immeubles vides, en
attendant que les prix de l’immobilier
grimpent, alors que d’autres meurent
de froid, dehors.

Tôt ou tard (et le plutôt sera le
mieux), ils devront céder leurs biens
immobiliers... si nous nous y mettons
tous ! Pour cela, pas d’isolement, pas
d’individualisme ou de repli sur soi...
mais de la solidarité.

A Toulouse, une campagne de réquisition a commencé depuis plus d’un an .Des travailleurs sociaux, des chômeurs, des sdf, des travailleurs pauvres... s’organisent collectivement et ouvrent des logements abandonnés par l’État ou des propriétaires privés. Déjà plus de 200 personnes, comprenant des familles avec des enfants en bas âge, redonnent vie à ces logements.

Pas sans difficulté ! L’État et sa justice sociale (de gauche) ont toujours un
prétexte pour expulser et remettre des
êtres humains à la rue et cela de façon
ultra- violente. Dernièrement, nous
Ce dont nous avons tous besoin,
c’est un toit. L’expropriation est l’outil
pour l’obtenir.

Un toit pour tous, tous pour un toit.
Solidarité, arrêt immédiat des expulsions »
avons vu à « l’oeuvre » un hélicoptère,
40 camions de police, des policiers
armés jusqu’aux dents... Résultat : des
familles en larmes, des enfants terrorisés, des arrestations.... quelle honte !

Ce que l’État propose : pas de logement, pas de trêve hivernale, pas de justice, pas de tranquillité ; mais encore
plus d’expulsions prochainement dans
notre ville.

Ce sont toujours les mêmes qui payent !

Vous avez dit un logement pour tous ? Non ! Nous exigeons des logements
pour nous ! C’est-à-dire pour tous ceux qui sont dans l’attente d’un logement
depuis plusieurs années voire depuis plusieurs décennies. Pour tous ceux qui
vivent dans des taudis, dans des hôtels. Pour tous ceux dont les enfants sont placés à cause de la galère du logement. Pour tous ceux qui sont à la rue ou menacés d’expulsion.

Jean-Yves Mano, adjoint au maire de Paris chargé du logement, président de
Paris Habitat (anciennement OPAC), président de la SGIM (Société de Gestion Immobilière Municipale), etc. et tous ses semblables, responsables de nos galères, ont de quoi se loger amplement et ne subissent pas ce que nous subissons dans notre quotidien.

Quand je-tu-il-elle-nous nous rendons dans les multiples services sociaux,
pour toute réponse, c’est le Samu social (115) débordé... au garde-à-vous pendant des heures dans les cabines téléphoniques pour finir sur un banc... et même, des bancs, il n’en existe pratiquement plus.

Pour eux, nous ne sommes que des chiffres (un numéro d’écrou).

APRES LES LOIS SARKOZY, LES LOIS D’HYPOCRISIE

Nous sommes condamnés au clapet : ferme-la ou tu te retrouves en garde-à-
vue pour outrage à agent. Nous avons subi les lois Sarkozy, aujourd’hui, nous
subissons les lois hypocrites !

Ils parlent de construire des logements alors que des immeubles sont vides,
laissés à l’abandon depuis des années, au détriment des mal-logés, des sans-domiciles fixe qui sont de plus en plus nombreux.

Tout cela profite aux marchands de sommeil, aux patrons d’hôtel, aux spéculateurs immobiliers qui s’enrichissent sur notre dos, notamment à ma ville de Paris qui empoche des taxes sur les transactions immobilières (plus d’un milliard d’euros en 2011 et plus encore en 201020 !)

Lâchez les logements !
Auto-organisons-nous contre les mensonges électoraux, politiques,
contre toutes les formes d’expulsion, d’exclusion, pour arracher
des logements, ce qui est le minimum vital !

CML18SF (Collectif des mal-logés sans frontière du 18e arrondissement de Paris)
Téléphone : 06 50 51 91 90. Mail : cml18sf[at]gmail.com

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