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CE N’EST PAS LA PREMIÈRE FOIS LES JEUX OLYMPIQUES DE LA HONTE

Publié le 17 février 2014

Ce n’est pas la première fois que les Jeux Olympiques sont ceux de la honte. Il y a eu les JO d’Hitler auxquels ont participé les « démocraties » (mais pas tous les sportifs : certains refusant carrément de s’y rendre). Il y a ceux de Mexico et ses massacres. Il vient d’y avoir ceux de Poutine et son homophobie criminelle. C’est que, nous disent les sponsors (Coca-cola, et autres Mac Do,…), les JO n’ont rien à voir avec la politique ni avec la sexualité. Ni avec le commerce non plus  ? Pourtant, les sportifs sont des homosexuels comme les autres peut-on dire, ou du moins il y a autant d’homosexuels parmi les sportifs que dans la population générale. Que cela plaise ou non, c’est une vérité, en Russie comme ailleurs. Or, dans la Russie de Poutine, c’est interdit.

L’argument (que nous avons entendu également chez les intégristes musulmans) c’est que « ça n’existe pas chez nous  ». Yelena Isinbayeva, championne de la perche (hum, ce serait pas un équivalent d’exhibition phallique, cette assiduité à la perche ?) l’a exprimé en des termes aussi affirmatifs que ridicules : «  Nous nous considérons comme des gens normaux, conformes aux standards. Chez nous, les hommes vivent avec les femmes, et les femmes avec les hommes, c’est historique. En Russie, nous n’avons jamais eu ce genre de problèmes et nous n’en voulons pas à l’avenir  ». Pensez-vous  ! Il y a toujours eu en Russie la même proportion d’homos, d’hétéros, de bi et de tout ce que vous voudrez que dans le reste du monde.

La sexualité de l’espèce humaine, si elle peut être réprimée par des lois, est partout la même, tout simplement parce que nous sommes tous pareil. Penser qu’un comportement sexuel s’arrête à la frontière (surtout à des frontières qui ont connu d’aussi fortes variations que celles des pays de l’Est depuis une trentaine d’années) est d’un niveau de crétinisme... olympique.

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