ETES VOUS EN FAVEUR DU COUVRE FEU POUR LES CASSEURS ?
Publié le 2 janvier 2006
32 est le nombre de :
- policiers morts dans les cités en 2004 (France entière) ?
- chauffeurs de bus sauvagement agressés pendant les dernières émeutes ?
- décès lors de l’attentat du 8 septembre 2005 à Bagdad ?
Le chiffre de 10 000 blessés, dont 30 grièvement correspond :
- aux accidents du travail de journalistes ?
- aux attaques contre des français de souche par des jeunes issus de l’immigration en 2004 ?
- à la répression castristes contre les opposants de Cuba ?
31 écoles pratiquement détruites et 49 autres endommagées, 1 crèche
détruite, 17 autres bien touchées, 1 collège et 2 lycées totalement
anéantis, 17 autres collèges et 9 lycées plus ou moins abîmés, 1 école d’ingénieurs pulvérisée, 1 université hors d’usage, 2 autres établissements d’enseignement supérieur sinistrés, 3 cités universitaires inhabitables, c’est la triste liste des dégâts provoqués par :
- les dernières émeutes sur le territoire français ?
- la délinquance en Europe chaque année ?
- le dernier tremblement de terre en Turquie ?
30 000 logements détruits ou endommagés (35 000 selon l’AFP) c’est la
conséquence :
- du cyclone Rita ?
- des violences urbaines de ces 20 dernières années ?
- du bombardement de Brest pendant la dernière guerre mondiale ?
Près de 1 600 entreprises, tous secteurs confondus, représentant environ 21000 emplois ont été touchées à divers degrés après :
- les évènements dans les cités ?
- la hausse du prix du pétrole ?
- la destruction du World trade center ?
Vous avez coché au moins une case ? Vous avez tout faux.
Ce bilan : 32 morts, 10 000 blessés dont au moins 30 très lourdement, 31 écoles pratiquement détruites et 49 autres endommagées, 1 crèche détruite,17 autres endommagées, 1 collège et 2 lycées totalement anéantis, 17 autres collèges et 9 lycées plus ou moins abîmés, 1 école d’ingénieurs pulvérisée, 1 université hors d’usage, 2 autres établissements d’enseignement supérieur sinistrés, 3 cités universitaires inhabitables, 30 000 logements détruits ou endommagés, près de 1 600 entreprises, tous secteurs confondus, représentant environ 21 000 emplois touchées ...
c’est le bilan très incomplet de l’explosion de l’usine AZF à Toulouse le 21 septembre 2001.
Nous pourrions y ajouter : 100 000 m2 de locaux de la DRIRE endommagés (dont 70.000 m2 à reconstruire), des dizaines d’autobus de la SEMVAT rendus hors d’usage, des centaines d’automobiles détruites, des dégâts importants à la SNCF, à La Poste, au CNRS, au CNFPT, au Parc des expositions, à l’Hippodrome de la Cépière, au Stadium, au Zénith, au Palais des sports, à la
Médiathèque, au Rectorat. Rien que pour les 30 000 logements, les dégâts ont été estimés à 320 millions d’euros dont 100 millions pour le parc public. A l’heure qu’il est tout n’est pas encore reconstruit.
Il n’y a pas eu besoin de 20 jours, puisque en 2 secondes la violence d’irresponsables “d’origine française” a déferlée sur les quartiers populairesde la ville. Malgré un bilan aussi lourd, il n’y a eu ni comparutionimmédiate ni beaucoup de suites. D’ailleurs, sur les 13 personnes d’AZF mises en examen en juin 2002, 11 ont déjà bénéficié d’un non-lieu. Trois personnes seulement restent mises en examen, dont un employé d’une entreprise sous-traitante...
CNT AIT
7 rue St rémésy
31000 TOULOUSE