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L’anarchosyndicalisme questionné

Publié le 26 novembre 2006

  L’unité, avec qui ?

Nous avons déjà souligné la contradiction insoluble entre ceux qui poursuivent des problématiques électoralistes et ceux qui veulent pratiquer l’action directe. Leur cohabitation est impossible dans une lutte. Il n’y a rien à discuter. Nous récusons tous les partis politiques, des plus grands aux plus groupusculaires car, par définition, ils aspirent à prendre le pouvoir et donc à exploiter la population. C’est pourquoi, nous affirmons qu’il n’y a aucune possibilité, même ponctuelle, d’accord, d’alliance ou de signature avec eux.
A chaque lutte d’envergure, “la question de l’unité” se pose. On voit tantôt refleurir les cartels d’organisations syndicales (derrière lesquelles pontent le nez les organisations politiques), tantôt les coordinations plus ou moins autoproclamées.

"L’unité syndicale", constitue souvent la 1re manœuvre de division : loin d’élargir l’action, elle est une étape classique de reprise en main et de contrôle des mouvements de lutte apparus à la base. Ainsi, lors des dernières luttes dans la fonction publique, la reprise en main a consisté pour une grande part à réunir tous les petits mouvements épars sous la houlette de l’encadrement syndical et politique traditionnel. C’est-à-dire à opérer la jonction des forces vives de la lutte avec les professionnels de l’inertie. Notre expérience de terrain nous amène à penser que le plus efficace, c’est de faire l’unité loin des appareils, dans les structures qui regroupent tous les individus (syndiqués ou pas) en accord avec les buts que poursuit la structure en question.

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